LOL V. STEIN : DU NON-VERBAL AU VERBAL





            "Je ne vous aime pas quand je me tais d’une certaine façon."

L’écriture dite blanche de Marguerite Duras pose plus d’un problème lorsqu’on s’attèle à la déchiffrer et à lui attribuer un sens. Le travail est particulièrement dur et exigeant dans Le Ravissement de Lol V. Stein. Personnage inachevé, incomplet, à la recherche de soi-même et des autres, Lol V. Stein adopte un langage qui, à sa manière, en parle long d’elle-même. Dit-il vraiment quelque chose ? Toute la question est là. Communique-t-elle vraiment au moyen des mots ou faut-il chercher les réponses ailleurs ? Pour essayer de répondre à cette problématique très délicate, nous envisagerons plusieurs angles d’attaque. Lol est un personnage à plusieurs facettes, et c’est le moins qu’on puisse dire. Nous analyserons successivement les mondes de Lola, l’extériorisation sans expressions des tréfonds de son âme, son langage froid comme dépourvu de vie et de sens. Nous nous intéresserons à ces silences inappropriés et gênants pour mieux comprendre ses cris. Enfin nous nous efforcerons de lui donner des contours visibles qui puissent la renfermer, pour ainsi dire, si insaisissable soit elle.
   
         I)   LE VIDE ET LE REGARD

 L’avait-elle balayé de son non-regard qu’elle promenait sur le bal ?  

Déjà au début du roman l’auteure attire notre attention sur un regard qui se perd, sur le vide, un regard dans le vide et le vide dans un regard. On a l’impression que l’un compense l’autre et ainsi éternellement. Toute est d’ailleurs compensation dans la vie de Lol. Tout est vide dans ce roman de non-dits, de blancheur, d’absence de couleur, d’absence de vie, d’absence. Lorsqu’on regarde le titre du roman, on voit qu’il est incomplet. Lola-même après le bal crie son nom « Lol, je m’appelle Lol ! » (In)volontairement tronqué ce soir-là, son nom a continué de vivre en lui-même et pour lui-même, ayant son existence propre, traduisant l’état d’esprit de Lol qui fera désormais partie intégrante d’elle. Lola Valérie Stein a cessé d’être. Le vide devient de plus en plus important. Tout le cadre spatio-temporel change : « La piste s’était vidée lentement. Elle fut vide. » Lola extériorise son manque intérieur qui envahit toute la pièce et devient comme elle, devient elle, devient vide. C’est ainsi que communique Lol V. Stein, par projection, par identification. C’est ainsi qu’elle fait comprendre au monde ce qu’elle est, ce qu’elle ressent. Elle le fera plus tard aussi, mais d’une autre façon. Elle ne projettera plus à l’extérieur, elle se confondra avec le monde, jusqu’à perdre son identité, en essayant de combler ce vide qui lui pèse. Son langage est amputé, manquant. Il marque la mutilation de son personnage et l’homme, l’homme qu’elle a châtré, Michael Richardson.

Au collège […] il manquait déjà quelque chose à Lol pour être – là.

Elle a toujours eu une relation très problématique avec l’espace et le temps (regardons l’influence qu’elle avait exercé sur Jacques Hold et sa cohérence narrative). Les deux entretiennent une relation très ambigüe et controverse avec le temps et l’espace, qui deviennent déformés et estropiés à l’instar de l’esprit de Lola. Une élision dans la narration et dans les discours de Lola se fait jour. Elle ne finit jamais ou rarement ces phrases. Et même lorsqu’elle le fait c’est pour ne rien dire ou pour mentir. Ses mensonges sont là pour cacher ses non-pensées, pour ne rien dire, parler oui, dire non. Ils sont « brutaux, incompréhensibles, d’une insondable obscurité » ses mensonges. Les prend-elle pour des réalités ? Peut-être, qui le saurait ? On se demande si les mots ont une signification pour elle. Ils ne font que voler, tout comme son être intérieur, tout dans l’air, dans l’éther, ailleurs. On peut même penser qu’ils l’amusent et la divertissent, ses mots n’ont pas d’existence réelle, tout comme elle.
Elle le dit sans s’adresser à quiconque :
-          C’est le bonheur.
Elle rougit. Elle rit. Le mot l’amuse.  

Ses mots et son regard ne font qu’un parfois. L’un sert de prolongation de l’autre. Généralement dépourvue de sens et d’essence, son visage se fait parfois messager de son état passé, disant les choses qui existaient avant et qui n’existent plus.

Je connais maintenant la puissance, la sensibilité de ce visage si doux – qui est aussi son corps, ses yeux, ses yeux qui voient le sont aussi – noyé dans la douceur d’une enfance interminable qui surnage à fleur de chair.

Voici comment Lol s’exprime lorsqu’elle s’exprime. Tout parle plus qu’elle. Et elle parle de tout sauf d’elle, sauf du présent, sauf d’ici.

Regardez mon visage…

dit-elle à Jacques Hold

Regardez mon visage, ça doit se voir…

Mais qu’est-ce qui est ce ça ? Qu’est-ce qu’on doit chercher ? Qu’est-ce qu’on doit voir ? On n’en sait rien. On ne peut même essayer de deviner.
Maintenant il ne s’agit plus de son regard, maintenant elle cherche le regard des autres, pour qu’ils se posent sur elle. Elle ne vit qu’au moyen du regard et à travers le regard, le sien, celui des autres. Le regard, c’est toute sa vie, c’est l’ensemble de ses fantasmes. Il ne faut pas s’étonner car Lol est une voyeuse. Elle éprouve une curiosité malsaine à regarder, à jouir en regardant. Et elle est ravie, ravie à elle-même et à ce monde. Le ravissement de Lol V. Stein ; on peut en dire long sur ce mot si pertinemment choisi. Dans le mot ravissement il y a vis, à nouveau le fait de voir, de regarder et vice, péché, acte malsain, ravissement en tant qu’enlèvement par force, perte de ses moyens, et ravissement en tant que charme, enchantement, admiration. Où, entre ces deux dimensions,  se situe-elle ? Ou bien, sa folie provient du fait qu’elle soit dans les deux, non pas tiraillée entre les deux mais simultanément dans l’une et dans l’autre. Elle est ravie en étant ravie. Elle est enchantée par le fait d’être enlevée à elle-même et transportée quelque part loin, ailleurs. Un ailleurs qu’elle cherche et obtient au moyen du regard. Un ailleurs qu’elle ne sent pas, qu’elle ne vit pas, mais qu’elle voit, et c’est tout ce qui lui importe car les paroles sont insaisissables, mais le regard se fige.

[…] le visage de Lol lorsqu’elle parlait de sa jeunesse, il recommença à parler, à lui parler, de quoi ?

Mille questions, aucune réponse. Parler et ne rien dire. Parce que on ne peut exprimer l’indicible. Comment traduire en mots l’impénétrabilité des émotions fugaces et des sentiments vagues ? L’indiscernable état d’un esprit malade et altéré ? Comment saisir l’insaisissable ?

Je ne vous aime pas cependant je vous aime, vous me comprenez.

Cet inachèvement est, en revanche, concrétisé par l’image qui se prête à la vue –  la nudité d’un beau corps féminin. La nudité de Tatiana, cachée par ses cheveux noirs juste pour dévoiler davantage une sensualité exacerbée. Une sensualité qui transcende la dualité homme-femme, pour se féminiser à l’extrême :

Lol caresse toujours les cheveux de Tatiana.

Et tout se passe comme si l’une se prolongeait sur l’autre. Ce n’est qu’au moment où Jacques Hold imagine Lol nue dans ses bras qu’il a l’impression qu’elle peut être complète :

J’imagine se nudité auprès de la mienne, complète, curieusement, pour la première fois […]
La voici nue.

Cette nudité du corps qui se veut l’image de la nudité de l’âme trouve son miroir dans un paysage vide où la jeune femme se promène en robe blanche.

       II)   DU SILENCE AUX CRIS

Le blanc agit sur notre âme comme un grand silence, absolu pour nous.
                                                                                            
                                                                                              (Vassily Kandinsky)

Silences, gestes, ton de la voix, vêtements…tout cela vient compléter le message auditif. Et lorsqu’on parle de Lol V. Stein, chaque geste, chaque posture, chaque expression compte. Tout son être parle et corrobore ou décrédibilise ce qu’elle vient de dire.
Lol est silencieuse, elle vit dans un mutisme intérieur complet. Mais elle danse :

Allez Tatiana, allez viens, on danse Tatiana, viens !

Les sons l’enveloppent, son corps se déchaîne, elle danse, silencieusement, elle danse. Plus tard, lors du premier rendez-vous avec Tatiana et les fois suivantes, Lol choisira toujours, non par hasard, la robe blanche. Le blanc représente un choix systématique dans sa vie. Couleur mystérieuse, voire mystique, le blanc est composé de toutes les couleurs, au point de n’être plus une couleur, mais une valeur. La pureté, l’innocence, la transition, la paix, tout y est englobé.
Mais, il ne faut jamais oublier d’où viens Marguerite Duras. Il faut toujours avoir à l’esprit que cette écrivain vient d’un autre monde, d’une dimension autre que la nôtre où  les couleurs ont leur vie à eux, où le blanc symbolise la transition, le deuil, la mort. Et le silence. Il est curieux avec quelle rapidité et avec quelle lenteur, Lol passe du monde du silence dans celui de l’agitation et des cris. Absente qu’elle paraît au début du roman, elle se fait de plus en plus présente, en s’effaçant. Déjà en présence du couple fatal Anne-Marie Stretter/Michael Richardson, elle se résorbe pour disparaître complètement. On a l’impression qu’elle s’est complètement fondue dans le couple jusqu’à perdre la notion de sa propre existence. Elle s’éclipse dans le silence macabre de son être. La paix s’installe, la déception germe et éclatent les cris. Le silence est rompu dans une explosion d’émotion, de sentiments et de paroles. Ensuite c’est le retour au calme :

Tout en restant très silencieuse elle recommença à demander à manger […]
Son silence l’intriguait (Jean Bedford) […]

Cette (r)évolution cyclique chez Lol finit par rendre perplexe tout le monde. Ils restent médusés, intrigués et fascinés en quelque sorte par ce vide silencieux qui peut exploser à chaque moment sans crier gare. 
L’imprévisibilité des actions de Lola et son silence lourd de sens laissent perplexe et inquiètent. Et bien que ses périodes de calme sont largement plus présents chez elle il n’en reste pas moins vrai que son entourage se trouve dans une inquiétude permanente.
À la fin du roman, lorsqu’elle et Jacques Hold passent leur première nuit d’amour dans une chambre d’hôtel à T. Beach, Lol se comporte d’abord en petite fille, pour devenir en un espace de temps infinitésimal une femme qui en train de se démener de toutes ses forces pour d’échapper aux choses qu’elle a provoquées elle-même. Jacques Hold dit d’elle :

Elle relève un peu son visage, d’abord étonné puis d’un seul coup vieilli, déformé par une émotion très forte qi le prive de sa grâce, de sa finesse, le rend charnel.

Toujours en devenir, toujours en train de subir une nouvelle métamorphose, Lola est tantôt une chose tantôt une autre.
Et c’est à ce moment précis, où Lol V. Stein et Jacques Hold deviennent amants que Lola se montre en toute sa douce et éclatante folie.

La mort des marécages emplit Lol d’une tristesse abominable […] Je suis obligé de la déshabiller. Elle ne le fera pas elle-même. La voici nue. Qui est là dans le lit ? Qui, croit-elle ?

Lola est calme ? Elle se laisse faire. C’est une gentille petite fille aux allures innocentes, qui ne voit pas, ne comprend pas. Et tout d’un coup :

Dans les cris, elle a insulté, elle a supplié, implore qu’on la reprenne et qu’on la laisse à la fois, traquée, cherchant à fuir de la chambre, du lit, y revenant pour se faire capturer […] et les deux noms qu’elle se donnait : Tatiana Karl et Lol V. Stein.  

Et un nouveau retournement de la situation :

C’est elle qui m’a réveillé […] Elle était habillée, son manteau mis, debout. Elle continuer à ressembler à celle qu’elle avait été pendant la nuit. Raisonnable à sa manière […] Son regard était bas, sa voix, qu’elle n’élevait pas du tout s’était ralentie […] Elle me rappelle que je dois rejoindre Tatiana à l’Hôtel des Bois à six heures. Elle a oublié beaucoup de choses mais pas ce rendez-vous […]
La douleur disparaît. Je le lui dis. Elle se tait.

Ainsi, nous avons deux Lol qui se montrent alternativement, il faut y ajouter une troisième, une Lol gaie, joviale, dont le rire est contagieux et contamine tout le monde. Pourquoi rit-elle ? Pour la même raison pour lesquelles elle pleure, crie et se tait. C’est-à-dire, sans raison. Pire encore, (vrai signe de folie) elle peut rire et pleurer en même temps :

Lol se met à rire, à rire. Ce rire me gagne et puis il gagne Tatiana […]
Par vagues successive, sans répit, ses yeux se remplissent de larmes, elle rit au travers, je ne connais pas ce rire.

Il y a au moins trois personnages en Lol que M. Duras nous fait découvrir, le problème surgit lorsque tous les trois apparaissent en même temps. Lol, taciturne, en train de rire et de pleurer à la fois. Lola n’est pas un personnage fixé, solide, statique. Au contraire, elle est dépeinte dans tout son dynamisme. Comme une forme sans forme, où les contours se fondent. Elle peut être tout et son contraire.

         III)    UNE FORME AMORPHE

Comme la mer à côté de laquelle elle est née et a grandi, Lol ne possède aucune forme propre. Elle est ceci, elle est cela, elle prend l’apparence des événements et des choses, des circonstances dans lesquelles elle est mise. Ils la dessinent, lui donnent ses contours, la limitent et la libèrent. Les promenades de Lol sont presque toutes « sans but » comme cela est indiqué au début du roman. Lors de sa marche sans but un soir, elle rencontre Jean Bedford. Quand elle revient à S. Tahla, elle se promène longuement un peu partout. Elle se perd, se retrouve, se perd à nouveau, sciemment ou/et sans s’en rendre compte. Elle est toute à l’instar de l’eau qui l’entoure, la mer, la pluie qui tombe. Son caractère lymphatique est entièrement sous le signe de l’humidité, liquéfiant.
On a déjà évoqué le fait que Lol se trouve tiraillée entre deux mondes, elle n’appartient pas ici mais elle n’appartient pas non plus à l’ailleurs. Au début du roman Tatiana en passant devant la maison de Lol avec Jacques Hold la considère déjà morte :

Ils s’étaient dit quelques mots que Lol n’avait pas entendues malgré le calme de la rue, sauf ceux-ci, isolément, dits par la femme :
-          Morte peut-être.

Elle caractérise Lol de morte à plusieurs reprises et en plusieurs sens. A la fin du roman, cette fois-ci, elle répète à J. Hold :

-          As-tu remarqué cette allure, ce corps, de Lol, à côté du mien comme il est mort, comme il ne dit rien ?
-          J’ai remarqué.

Tout ce que l’on peut dire de Lol, c’est qu’elle EST. Qu’est-ce qu’elle est ? Toute la question est là. Elle s’identifie aux autres, à ses amies, à ses connaissances, même à ses voisins. Elle s’identifie à son malheur, elle est son malheur, elle est son désir, elle est sa folie. Elle trouve une certaine correspondance à son état dans la chevelure de Tatiana. Elle la décrit, la commente, l’admire. Cette chevelure, sans forme fixe, abondante, indomptable, féroce, qui inspire le désire et fuit, insaisissable, en forme de chignon, lâchée, longue, découvrant et cachant, la nuque, le corps de Tatiana.
Lol ne possède aucune de ses pensées, aucune de ses actions ne lui appartient, elle décline toute la responsabilité concernant sa vie et la relègue aux autres, à ses parents et ensuite à son mari, à son amant… Elle ne fait que se plier, s’adapter pour ainsi dire, se mouler à eux. Mais il faut s’en méfier, car bien qu’elle représente une forme vidée de sa substance, elle garde son essence propre, une espèce d’indépendance intérieure sur laquelle même elle n’a pas d’emprise. C’est un monde à part, inconnu et étrange.
Continuellement alertée par les oscillations alternatives de la vie et de la mort, de la présence et de l’absence de son propre être, déséquilibrée, Lol est destituée de la parole et de la voix, d’elle-même. Elle vit la vie par procuration, en prenant la forme de celui ou de celle qui veut bien la lui prêter. Elle observe chez elle les sentiments que les autres ressentent et vit les passions que les autres vivent. Elle ne peut avoir recourt à la parole qui est pour elle, comme on l’a dit plus haut, sans conséquence car elle n’a pas d’idées claires. Pour donner forme à ses pensées il faut avoir des idées bien définies et énergiques. Son langage est froid, distant, quasi inexistant, copie fidèle de l’éclat de ses idées.

Au terme de cet essai, nous pouvons constater plusieurs choses. Le monde extérieur se moule toujours selon notre univers intérieur. Le langage n’est qu’une de ses manifestations et cela dans toutes ses formes, verbale ou non, il sert à véhiculer une idée, un état d’âme, une expérience. Ses silences, ses non-dits, ses tons revêtent plusieurs sens pour nous conduire à une et une seule vérité, si relative soit-elle. Lol parle avec son corps, avec son non-regard, avec les gestes et les mimiques des autres, elle utilise leur propre langage pour dire les vérités qui ne concernent qu’elle. En essayant de remplir un vide qui existe en elle, elle ne  fait que le projeter sur tout ce qui l’entoure. Son non-regard n’est que l’impossibilité à voir les choses telles qu’elles sont, il est vide parce que tout ce qu’elle voit est le vide. D’où le silence inapproprié d’indifférence, sans volonté de communiquer. Elle est tout et rien à la fois, c’est sa nature profonde, c’est sa manière de remplir le vide, de combler ce qui manque. Réussit-elle ? Bien sûr que non. Ce serait trop facile.

N’as-tu jamais pensé que toutes les choses que nous savons être légitimement excellentes, et dont nous tirons nos règles de vie, nous les avons toutes apprises à l’aide de la parole !

                                                                                                               (Socrate, Xénophon)

Lol tourne dans un cercle vicieux, les paroles lui manquent car ses idées ne sont pas claires mais les choses vont dans l’autre sens aussi car elle et les mots vivent séparément, et elle n’arrivera jamais à s’exprimer par la parole. Vivant dans une abstraction absolue, elle ne peut qu’essayer d’appréhender les choses sans jamais pouvoir les exprimer.

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